Pink Floyd - The Dark Side of the Moon - 1973

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JiDé
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Pink Floyd - The Dark Side of the Moon - 1973

Message par JiDé » jeu. 30 juin 2016 11:32

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Pink Floyd - The Dark Side of the Moon - 1973

Face A
No Titre Musique Chant Durée
1. Speak to Me Mason Instrumental 1:08
2. Breathe Gilmour, Waters, Wright Gilmour 2:49
3. On the Run Gilmour, Waters Instrumental 3:30
4. Time (contient une reprise de Breathe) Gilmour, Mason, Waters, Wright Gilmour, Wright 7:06
5. The Great Gig in the Sky Wright, TorryN 2 Torry 4:44
Face B
No Titre Musique Chant Durée
6. Money Waters Gilmour 6:22
7. Us and Them Waters, Wright Gilmour, Wright 7:50
8. Any Colour You Like Gilmour, Mason, Wright Instrumental 3:26
9. Brain Damage Waters Waters 3:50
10. Eclipse Waters Waters 2:08
[+] écouter ICI

Un des albums que j'adore, des sons magiques, des timbres venus de je ne sais ou, de nouveaux instruments voyaient le jour, aux sonorités bien particulière, le synthétiseur faisait son entrée, du grand art, un son irréprochable pour l'époque, d'une qualité rare, une référence en Hifi, c'était en 1973.
JiDé

[+] lesinrocks écrivaient - lire ICI
En mars 1973, donc, Pink Floyd passe définitivement de l’autre côté du miroir avec ce Dark Side of the Moon qu’il est si convenable de détester en société (un album qui se vend autant est forcément suspect) mais si difficile à haïr totalement. Certes, on en voudra longtemps à tous les pénibles qui nous l’ont imposé de force pour épater la galerie, réveillant en eux le démonstrateur de chez Darty qui sommeillait et en nous le meurtrier potentiel lorsque, en musique, le son devient l’objet central du jugement. Mais une fois calmé ce vieux débat, il reste un disque qui, mieux qu’aucun autre, symbolise une époque par son outrance, sa suffisance, mais également par sa naïveté, son désir sincère d’élever l’auditeur vers des sphères jamais atteintes.

Dans sa croisade désormais affichée contre le matérialisme qui gangrène la société post-hippie, Waters donne naissance, à l’époque sans le vouloir, à l’album yuppie par excellence (combien de fois Money a-t-il illustré depuis les cours de la Bourse ?), ce qui n’arrangera pas ses névroses et notamment sa paranoïa grandissante. Boursouflé, boudiné, gorgé comme une outre de ces choeurs de femelles et plombé par un intolérable saxophone, The Dark Side of the Moon apporte toutefois des innovations (notamment les claviers space rock de Richard Wright et les effets de bandes magnétiques pilotés par Waters) qui influenceront durablement tous les bidouilleurs electro et les vagues successives de groupes néopsyché, de Cure à Spiritualized ou Mercury Rev –dont les albums respectifs Ladies and Gentlemen… et See You on the Other Side sont des descendants directs de The Dark Side of the Moon.
Des infos de cette album sur Image
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sur Image, avec tous mes Potos :jidé:
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