La discographie du Polo

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Re: La discographie du Polo

Message par Pol » mar. 12 juin 2018 16:39

Giuseppe VERDI (1813 - 1901)
La traviata - Suite et fin


Opéra en trois actes d'après sur un livret de Francesco Maria Piave, d'après le roman d'Alexandre Dumas "La Dame aux Camélias"
Acte III (Dans la chambre de Violetta) : Un prélude précède l'acte quatre. C'est à la foi un hymne à l'amour et une chanson triste qui laisse présager le drame qui va suivre.
Prélude à l'acte quatre
Violetta est dans sa chambre, en train de succomber à sa phtisie, la fidèle Annina à ses côtés. Le docteur entre et essaie de rassurer Violetta, en lui disant que sa convalescence est proche. En quittant la pièce, il confie à Annina qu'elle n'a plus que quelques heures à vivre. restée seule, Violetta tire une lettre de Giorgio Germont de sa poitrine qu'elle lit à haute voix : le baron et Alfredo se sont battus en duel et Douphol a été blessé. Alfred a appris le sacrifice qu'elle a fait et, avec son père, reviennent tous deux demander pardon. Violetta se regardant dans un miroir observe les ravages de la maladie et sait qu'il est trop tard. Dans une plainte pathétique, elle renonce au bonheur dont elle rêva, et prie Dieu d'avoir pitié de son âme égarée.

Addio del passato, bei sogni ridenti (Adieu au passé, aux beaux rêves souriants) (2:00)
Au dehors, dans la rue, on entend les chansons du carnaval. Tandis que les clameurs s'éloignent, Annina prépare sa maîtresse à recevoir Alfredo. dés son entrée, dans une étreinte passionnée, il implore le pardon de Violetta. oubliant un instant l'état désespéré de Violetta, les deux amants projettent de quitter Paris et recommencer une autre vie

Parigi, o cara, noi lasceremo (Paris chère âme, nous quitterons)
Violetta appelle Annina afin de l'aider à s'habiller : elle désire une dernière fois se rendre à l'église. mais au moment d'enfiler sa robe, elle chancelle, épuisée par l'effort. Alfredo, terrifié, envoie Annina chercher le docteur. Se tournant vers son amant, Violetta lui dit que si son retour ne peut ne peut lui rendre la santé, rien ne le fera. Dans un dernier sursaut, elle se révolte contre son destin : Alfredo se joint à elle dans ce duo, mêlant ses larmes aux siennes.

ah ! gran Dio ! Morir sì giovine (Ah ! Grand Dieu ! Mourir si tôt !) (2:05)
Annina revient avec le docteur et Germont père, qui, plein de remords, accourt au chevet de Violetta. Consciente de sa fin prochaine, elle fait cadeau à Alfredo de son portrait en miniature : il lui rappellera celle qui l'a tant aimé. Si un jour il rencontre une jeune femme et désire se marier, Il lui donnera ce portrait en lui disant que celle qui est aux cieux prie pour leur bonheur. Violetta se sent momentanément mieux, elle trouve cela étrange (E strano), Les forces lui reviennent, mais dans une dernière extase, elle meurt dans les bras d'Alfredo.

Se una pudica vergine (si dans la fleur de son, âge) (1:00)
Fin
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Re: La discographie du Polo

Message par Pol » jeu. 14 juin 2018 19:53

Giuseppe VERDI (1813 - 1901)
Aïda


Opéra en quatre actes d'après sur un livret de Antonio Ghislanzoni, d'après une suggestion d'Auguste Mariette (1)
Dans l’Égypte antique, les amours impossibles entre un capitaine des gardes de l'armée égyptienne (Radamès) et une esclave éthiopienne (Aïda), et la guerre qui oppose leurs pays respectifs.

Les personnages :
- Aïda, esclave éthiopienne (soprano)
- Radamès, capitaine égyptien (ténor)
- Amneris, fille du roi d'Égypte (mezzo-soprano)
- Amonasro, roi d'Éthiopie, père d'Aïda (baryton)
- Ramphis, grand prêtre égyptien (basse)
- Le Roi d'Égypte (basse)
- La Grande Prêtresse (soprano)
- Un messager (ténor)

Prélude
Acte I - scène 1 : Palais royal de Memphis. Le Grand Prêtre égyptien annonce qu'Isis a désigné le commandant des armées pour combattre les Éthiopiens. Radamès espère en secret que ce sera lui. Il aime Aïda, une esclave éthiopienne, qui a jusqu'alors tenue secrète, même à Radamès, son origine princière. Dans le cas d'une victoire égyptienne, Radamès souhaiterait prendre Aïda pour épouse.

Se quel guerrier io fossi ! ... Celeste Aida - (Si j'étais ce guerrier ! ... Céleste Aïda)
Amnéris, la fille du pharaon, aime également Radamès, et a un vague pressentiment sur ce que lui et Aïda éprouvent l'un pour l'autre. Elle n'a pas l'intention d'abandonner sans lutter contre cette "misérable esclave". Le Roi fait son entrée, un messager annonce que les Éthiopiens ont envahi le sol égyptien. Devant les chefs militaires et spirituels rassemblés, le pharaon déclare la guerre au roi d’Éthiopie et nomme Radamès général en chef de l'armée. Dans l'allégresse, les soldats se préparent aussitôt à partir au combat.

Alto cagion v'aduna... (La raison d’État me conduit ...)
Restée seule, Aïda est en proie à un terrible conflit : elle est partagée entre son devoir patriotique d’Éthiopienne et son amour pour un Égyptien, ennemi de sa patrie. Elle préfèrerait mourir.

Ritorna Vincitor (Reviens victorieux)
Acte I - scène 1 : Dans le temple de Vulcain à Memphis. Ramfis avec le concours de prêtresses et prêtres, invoque Ptah, le Dieu suprême, et le prie d'accorder son appui aux Égyptiens. Puis on remet à Radamès les armes sacrées.

Possente, possente Fthà - ( Ptah tout puissant)



(1) Auguste Mariette est, avec Jean-François Champollion, l'un des deux pères fondateurs de l'égyptologie. Verdi lui demanda des précisions historiques et vestimentaires (les costumes sont fabriqués à l'Opéra de Paris) pour créer son opéra Aïda au Théâtre du Caire en décembre 1871.
Fin de l'acte I
Modifié en dernier par Pol le ven. 15 juin 2018 22:32, modifié 5 fois.
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Message par Madame JiDaille » jeu. 14 juin 2018 20:38

Coucou, j'ai parcouru rapidement ta rubrique et j'y reviendrai avec mon casque sur la tête . Quel travail et quelle bonne idée ! :homage: et c'est génial d'avoir fait un sommaire :bien:

Si je peux passer commande, j'adorerais un post sur Donizetti et notamment Lucia di Lammermoor que j'adore. J'ai eu l'occasion d'entendre Nathalie Dessay le chanter et c'était sublime, surtout l'air de la folie qu'elle a joué magnifiquement.

Suis pas super calée en musique classique, c'est juste que ma fille m'a fait découvrir quelques chants d'opéra ou autre durant ses études au conservatoire. Du coup je vais pouvoir continuer mon apprentissage :cheerleader: :0030:
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Re: La discographie du Polo

Message par Pol » jeu. 14 juin 2018 22:19

Aïe ! Je n'ai rien sur Donizetti, malheureusement. Bien sûr, j'ai eu l'occasion d'écouter Lucia di Lammermoor, mais je n'ai pas même le (les) CD. Je ne parle dans ce forum que de ce que je connais, et pour Donizetti ...

Je peux te donner le programme de ce que j'envisage ...
- Bizet (Carmen, Les Pêcheurs de perles, l'Arlésienne)
- Saint-Saëns
- Fauré (Requiem)
- Bruch (Concerto pour violon)
- Mendelssohn
- Bartók
- Rimsky-Korsakov
- Chostakovitch ...

Je reconnais mes lacunes : Puccini, Donizetti, Wagner (bien que je possède sa Tétralogie, Der Ring des Nibelungen) ... Encore désolé ! :amities:
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Re: La discographie du Polo

Message par Madame JiDaille » ven. 15 juin 2018 15:15

Ce n'est pas grave, ton programme me convient très bien, il y a des choses que je connais un peu comme tout le monde, Carmen par exemple mais plein plein de lacunes, bien plus que toi crois-moi :e_smile:

Je reviendrai écouter et lire :ouioui: :ok:
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Re: La discographie du Polo

Message par Pol » ven. 15 juin 2018 22:28

Giuseppe VERDI (1813 - 1901)
Aïda


Opéra en quatre actes d'après sur un livret de Antonio Ghislanzoni, d'après une suggestion d'Auguste Mariette (1)
Acte II - Scène 1 : dans les appartements d'Amneris. Amneris est parée par ses esclaves lorsque parait Aïda : Par la ruse, Amneris lui arrache l'aveu de son amour pour Radamès : Amneris déclare simplement que Radamès est mort au combat. Lorsqu'elle lui apprend qu'il est encore en vie, Aïda dévoile ses sentiments et s'attire toute la haine de la présomptueuse fille du pharaon qui va même à la menacer de mort.

Danse des petits esclaves maures
Acte II - Scène 2 : Aux portes de Thèbes. Le roi, la classe dirigeante, les prêtres et prêtresses, tout le peuple, sont rassemblés aux portes de Thèbes pour saluer le retour des troupes égyptiennes victorieuses. Les soldats défilent devant le roi, avec équipement guerrier et abondant butin.

Marche triomphale (Les fameuses trompettes d'Aïda)
On célèbre Radamès, sauveur de la patrie, qui fait avancer les prisonniers éthiopiens. Aïda reconnait son père, Amonasro, roi d’Éthiopie, déguisé en officier. Il déclare être le père d'Aïda tout en masquant sa véritable identité. Les prêtres exigent la mort des Éthiopiens, tandis que le peuple demande leur grâce. Radamès, à qui l'on avait promis d'exaucer tous les vœux, demande au roi la libération de tous les Éthiopiens. Mais le Grand Prêtre insiste pour que l'on garde Aïda et son père, en gage de sécurité. Le roi, en récompense, donne la main de sa fille à Radamès. Aïda tombe dans un désespoir encore plus profond. Radamès s'en prend au destin et Amonasro jure vengeance. Puis la liesse de la victoire reprend ...

Gloria all'Egitto, ad Iside - (Gloire à l’Égypte, à Isis)
Fin de l'acte II
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Re: La discographie du Polo

Message par Pol » sam. 16 juin 2018 23:51

Giuseppe VERDI (1813 - 1901)
Aïda


Opéra en quatre actes d'après sur un livret de Antonio Ghislanzoni, d'après une suggestion d'Auguste Mariette
Acte III : Sur les bords du Nil. Amneris, accompagnée de Ramfis, se rend au temple d'Isis afin de prier que Radamès lui accorde son amour. Tout près, sur les bords du Nil, Aïda attend Radamès. En proie à la mélancolie, elle évoque les beautés de son pays natal, qu'elle craint de ne jamais revoir. Mais tout d'abord survient son père, qui la conjure de d'inciter Radamès à trahir les plans militaires égyptiens. Comme Aïda s'y refuse, il menace de la répudier. Sur ces entrefaites, Radamès apparait et Amonasro se cache. Aïda rappelle d'abord à Radamès son devoir de patriote, épouser la fille du pharaon, Amnéris, mais lorsqu'il renouvelle passionnément à Aïda l'assurance de son amour, celle-ci lui propose de venir vivre en Éthiopie avec elle.

Fuggiam gli ardori inospiti di queste lande ignude (Fuyons les abords ingrats de ces déserts arrides)
Radamès y consent, mais avant de se mettre en route, elle lui demande où se trouvent les troupes Égyptiennes. Radamès divulgue le secret militaire et, sur ce, Amonasro sort de sa cachette, triomphant. Effaré, Radamès se sent déshonoré. Lorsque les gardes s'approchent, Amonasro et Aïda prennent la fuite. Radamès se laisse arrêter sans opposer de résistance.
Fin de l'acte II
Acte IV -Scène 1 : Une salle du palais royal. Amneris réfléchi à la trahison de radamès. Elle est déchirée entre l'amour et la haine qu'elle éprouve pour lui. S'il consent à l'épouser, elle demandera sa grâce. On introduit Radamès, qui repousse toutes ses propositions. Amneris lui laisse entrevoir la grâce s'il renonce à Aïda, mais Radamès n'y est pas disposé, même si cela doit lui coûter la vie.

L'aborrita rivale a me sfuggia... (lLa rivale haïe m'échappe...)
Le procès a lieu. Comme Radamès se tait, ne se disculpant d'aucune des accusations, il est finalement condamné à mort par Ramfis, malgré les supplications désespérées d'Amneris.

Ohimè ! morir mi sento ! Oh, Chi lo salva ? (Hélas ! Je me sens mourir ! Oh, Qui va le sauver ?)
Acte IV -Scène 2 : Une crypte, sous le temple de Vulcain. Condamné à mort, Radamès est emmuré vivant. Il attend calmement la mort. Soudain, il voit Aïda à côté de lui, qui s'est, elle aussi, laissée enfermée dans le tombeau. Ils franchissent ensemble le seuil de la mort, tandis qu'Ameris, prostrée à l'extérieur, sur la dalle du tombeau, implore la paix pour l'âme de Radamès.

La fatal piedra sovra me si chiuse... (La pierre fatale se referme sur moi ...)
Fin
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Re: La discographie du Polo

Message par Pol » dim. 17 juin 2018 20:18

Giuseppe VERDI (1813 - 1901)
Requiem

Sans aucun doute, la Messa da Requiem de Verdi est l'une des plus belles œuvres du répertoire sacré. Il est crée en 1874 à L’église San Carlo de Milan, pour l'anniversaire de la mort du grand ami de Verdi, Alessandro Manzoni (Alessandro Manzoni est un écrivain majeur italien), mort en 1873. je postais, page 8, ce qui fait des requiem de Mozart et de Verdi (Celui de Fauré dans une moindre mesure) les plus beaux du répertoire : La préférence particulière que le public porte aux requiem de Mozart et Verdi est assez étrangère à la musique elle-même. Ce public pense qu'il y a une différence importante entre le musicien qui écrit sur la mort confortablement installé au coin du feu, et celui qui compose sur le même thème alors qu'il est sous l'effet d'un choc brutal qui le touche personnellement.
Par la suite, Verdi dirigea ce Requiem au Teatro alla Scala de Milan, puis à l'Opéra de Paris. Le succès de cette œuvre ne s'est jamais démenti.
Le Requiem est construit comme une œuvre de concert : Des chœurs de Nabucco aux trompettes d"Aïda tout en préservant l'éclat musical, la profondeur sentimentale, et la "majestuosité" lyrique. Oui, cette œuvre est bouleversante !

Il se décompose en deux parties :
1ère partie :
1. Introït : Requiem aeternam - Te decet hymnus - Kyrie (soli, chœur)
2. Séquence (Dies iræ) :
2.1 Dies iræ - Quantus -(chœur)
2.2 Tuba mirum - Mors stupebit (basse, chœur)
2.3 Liber scriptus - Dies iræ (mezzo-soprano, chœur)
2.4 Quid sum miser (soprano, mezzo-soprano, ténor)
2.5 Rex tremendae - Salva me (soprano, mezzo-soprano, ténor, basse, chœur)
2.6 Recordare - Quaerens me - Juste Judex (soprano, mezzo-soprano)
2.7 Ingemisco - Qui Mariam - Preces meae - (ténor)
2.8 Confutatis - Oro supplex - Dies irae (basse, chœur)
2.9 Lacrymosa - Pie Jesu (tous solistes, chœur)
2ème partie :
3. Offertoire : Domine Jesu - Hostias - Quam olim Abrahae (tous solistes)
4. Sanctus (double chœur)
5. Agnus Dei (soprano, mezzo-soprano, chœur)
6. Communion : Lux aeterna (mezzo-soprano, ténor, basse)
7. Répons : Libera me - Dies irae - Libera me (soprano, chœur)

Composition lyrique : une soprano, une mezzo-soprano, un ténor, une basse, un chœur.

Dies Irae (Jour de colère) et (à 4:20) Tuba Mirum (La trompette, répandant ses sons)
Liber scriptus (Le livre écrit)
Lacrimosa dies illa (Jour de larmes que ce jour-là)
Agnus Dei (Agneau de Dieu)
Je suis toujours aussi ému par cet Agnus dei, magnifique !
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Re: La discographie du Polo

Message par Pol » lun. 18 juin 2018 11:22

Quelques compositeurs espagnols ...
Joaquín Rodrigo (1901 - 1999)
Joaquín Rodrigo est né le 22 novembre 1901 à Sagunto (province de Valencia) et mort le 6 juillet 1999 à Madrid, est un compositeur espagnol.
Frappé tout enfant de cécité, il commence ses études musicales à Valence, puis se rend en Allemagne (1922) où il écrit ses premières compositions. Elève de Paul Dukas (l'Apprenti sorcier) de 1927 à 1932 à Paris, il rencontre Manuel de Falla et Ricardo Viñes, dont les conseils le marquèrent profondément. Sa première oeuvre importante, le Concerto d'Aranjuez pour guitare et orchestre (1939), fut accueillie avec un enthousiasme jamais démenti. Ce concerto a exercé une influence déterminante sur l'évolution de la guitare au XX° siècle. On lui doit également le Concerto andalou pour quatre guitares

Concerto d'Aranjuez pour guitare et orchestre - 1er mouvement -Allegro con spirito
Concerto d'Aranjuez pour guitare et orchestre - 2ème mouvement - Adagio
Concerto d'Aranjuez pour guitare et orchestre - 3ème mouvement - Allegro Con Brio
Mais il serait dommage de cantonner Rodrigo à cette seule œuvre, importante, certes, mais son concerto andalou pour quatre guitares (1967) mérite tout autant notre attention. Joaquín Rodrigo est certainement l'artisan du renouveau de la musique espagnole plus ancienne, colorée, empreinte de nostalgie folklorique.

concerto andalou pour quatre guitares - (Complet : Tiempo de Bolero / Adagio – Allegro – Adagio / Allegretto – Allegro - Allegretto)
Isaac Albéniz
Isaac Albéniz est né le 29 mai 1860 à Camprodon (Province de Catalogne, Espagne), et mort 18 mai 1909 à Cambo-les-Bains (Pays Basque français).
Enfant précocement doué, il commence l'étude du piano à 3 ans et à 4 se produit déjà en concert. Grâce à une bourse, il étudie à Bruxelles chez Brassin. Il rencontre Liszt en 1880, donne des concerts en Amérique du Sud, à Cuba, en Espagne, où il écrit des zarzuelas (genre théâtral lyrique espagnol né au XVII° siècle). Ses influences (Liszt, Mendelssohn, Schumann) s'effacent derrière les différentes pièces de la Suite Espagnole. Après Barcelone, Madrid (1885), il se fixe à Paris, rencontre Paul Dukas, Debussy, Fauré, et devient professeur de piano. Déçu par l'accueil de son pays natal à sa musique, il se considère comme un exilé, et les quatre cahiers d'Iberia (pièces pour piano seul), son chef-d’œuvre, sont l’écho de cette déception. Il meurt au Pays-Basque à l'âge de 49 ans du mal de Bright (insuffisance rénale chronique).

Asturias
Manuel de Falla
Andalou par son père, et Catalan par sa mère, Manuel de Falla, né à Cadix en 1876, et mort à Alta Gracia, en Argentine en 1946, est un compositeur espagnol. Il compose quelques zarzuelas, puis en 1904, la Vie Brève, avant de partir pour Paris (1907 - 1914). Il connait Debussy, Dukas, Ravel, Albéniz, Viñes (ce dernier, pianiste virtuose, joue ses quatre pièces espagnoles et lui suggère Nuits dans les jardins d'Espagne). Revenu en Espagne, il se fixe à Madrid où il écrit l'Amour Sorcier, inspirés par des récits fantastiques gitans. il procède également à une étude passionnée et approfondie du cante jondo (type de chant flamenco, qui désigne les chants les plus anciens et les plus primitifs du répertoire flamenco (Wiki)) en compagnie de Federico García Lorca. En 1927, il entreprend l'Atlantide auquel il travaillera jusqu'à sa mort, le laissant inachevé. les 4 homenajes (hommages) destinés à Arbos, Dukas, Debussy et Pedrell sont sa dernière oeuvre avant de partir pour l'Argentine. Invité à diriger plusieurs concerts à Bueno Aires, il devait y succomber à une crise cardiaque, sans réaliser son désir de mourir dans un couvent des environs de Cordoue.

Danza ritual del fuego (Danse rituelle du feu) (Extrait de L'Amour sorcier - El amor brujo)
Danza del Terror (Danse de la frayeur) (Extrait de L'Amour sorcier - El amor brujo)
Danza y canción del juego de amor (Danse et chanson du jeu d'amour) (Extrait de L'Amour sorcier - El amor brujo)
Bonus
Francisco Tarrega (1852 - 1909)
Un des guitaristes les plus influents dans le monde, il est considéré comme le père de la guitare classique moderne (Wiki)
Recuerdos de la Alhambra (Souvenirs de l'Alhambra)
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Re: La discographie du Polo

Message par Pol » mar. 19 juin 2018 19:30

Nino Rota
Giovanni (dit Nino) Rota, né le 3 décembre 1911 à Milan et mort le 10 avril 1979 à Rome, fut un enfant prodige de la musique. Petit-fils du compositeur Giovanni Rinaldi et fils d'une grande pianiste, Ernesta Rinaldi, Nino grandi parmi la "grande" musique : Sa maison de Milan (appelée "maison Rota") est devenue un centre de visites incontournable pour tous les compositeurs du moment lors de leur passage en Italie, et le petit Nino put connaître familèrement des musiciens tels que Stravinski, Toscanini, Casella, de Falla, ...
A quatre ans, il savait déjà jouer du piano; à huit il improvisait et harmonisait naturellement. Il écrivit à cette époque de nombreuses pièces dont beaucoup furent perdues lors des bombardements de milan durant la seconde guerre mondiale. A dix ans, il compose l'oratorio pour soliste,chœur, orchestre et orgue "L'Infanzia di San Giovanni Battista" en réaction, semblerait-il, au décès de son père. Créé à Milan et peu après en France, il obtient un accueil enthousiaste : "Rota, l'émule de Mozart" pouvait-on lire dans la presse de l'époque.
En 1930, il obtient une bourse pour étudier au "Curtis Institute" de Philadelphie, où il étudie la composition et la direction d'orchestre. A son retour en Italie, et après avoir passé une thèse ès lettres (sur la renaissance musicale en Italie), il enseigne au conservatoire de Taranto, puis à Bari dont il fut le directeur jusqu'à sa retraite (le chef Ricardo Muti fut l'un de ses élèves).
Célèbre dans le monde entier pour ses musiques de film, qui appartiennent désormais à la mémoire collective du XX° siècle, Rota se distingua aussi par des succès retentissants dans le domaine symphonique, la musique de chambre, la musique sacrée, le ballet et l'opéra.

Concerto pour violoncelle n.2
Nino Rota, compositeur éclectique ? C'est un compositeur qui ... compose ... de la musique ! Il est surtout célèbre du grand public pour ses musiques de film, notamment pour Federico Fellini (la Srada, la Dolce Vita, 8½, Le Cheik blanc, Amarcord ... ), Francis Ford Coppola (Le Parrain), Luchino Visconti (Rocco et ses Frères, Le Guépard).
Etrange destin que celui des musiques de film, par rapport à la "grande" musique. Le compositeur qui a préparé les partitions destinées à la bande-son, après un travail méticuleux, voire difficile, avec le metteur en scène, abandonne son œuvre sitôt l'enregistrement terminé, car elle fait désormais partie intégrante du film. On ne fait généralement pas la distinction entre le succès d'un film et celui de la bande-son qui l'accompagne, et on publie en disque les enregistrements originaux. Qui ne connait pas au moins l'une de ces œuvres, titre du film qui donne son nom à l’œuvre, citées ci-dessus ? J'aime à vous les présenter toutes, ou à vous les remémorer ... Bonne écoute !



The Godfather (Le Parrain) - Francis Ford Coppola - 1972
la Srada - Federico Fellini - 1954
la Dolce Vita - Federico Fellini - 1960
Le Cheik blanc - Federico Fellini - 1952
8½ - Federico Fellini - 1963
Rocco et ses Frères - Luchino Visconti - 1960
Le Guépard - Luchino Visconti - 1963
Amarcord - Federico Fellini - 1973
:e_wink: :aurevoir:
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